BALI - Selamat datang (Bienvenue)

Publié le par mari et adri

Salut à tous…

 

1er Septembre, ce soir on s’envole vers l’inconnu.

La journée se passe tranquillement, on prépare nos sacs, on dit au revoir à notre famille d’accueil, puis, après quelques formalités, nous voilà dans l’avion. Le vol est rapide… 2h40 plus tard, on atterrit sur un nouveau continent : Asie - Indonésie - Bali

 

Il est 21h, il fait nuit et chaud. On part de l’aéroport à pied, direction Kuta Beach pour trouver un « pondok » (petit hôtel). On se retrouve immédiatement immergés dans un méli-mélo de scooters et de voitures, les trottoirs sont défoncés - quand il y en a ! -  les rues mal éclairées et très sales.

 

Notre 1ère journée se déroule paisiblement à la plage et dans les rues de Kuta, nous y louons un scooter pour la semaine. Durant celle-ci, on visite la moitié ouest de Bali.

Sous le soleil, le spectacle des rizières échelonnées et tirées au cordeau est vraiment magnifique, l’île entière est cultivée et, en se promenant en forêt, on remarque qu’aucun arbre n’est inutile, il y a quantité d’arbres fruitiers : caféiers, cocotiers, cacaoyers, girofliers, bananiers… ainsi que de nombreuses cultures maraîchères.

 

Arrivés sur la côte nord, on s’offre une journée « diving » aux îles Menjangan, deux fois 45 minutes de plongée bouteille parmi un décor de rêve : un tombant de corail de mille couleurs avec énormément de petits poissons. On se croirait dans un aquarium ! Malheureusement, mon super appareil photo prend l’eau et on ne pourra donc pas vous faire partager ça. Heureusement, on a le téléphone à Mari qui fait également des photos… ouf !!

 

On passe ensuite quelques jours dans les montagnes du centre. Les paysages sont spectaculaires et les routes très pentues et souvent défoncées.

Les volcans attirant les nuages, il y pleut quasiment tous les après-midi, alors qu’en bord de mer, il fait beau et chaud.

 

Après ce périple, notre scooter est très fatigué, on en prend donc un plus puissant et on repart vers la moitié est, prés d’Amed.

Il y pleut très rarement, c’est très aride et les fonds marins sont la principale attraction. On passe donc nos journées entre ballades en scooter et snorkeling, on découvre deux épaves de bateaux échoués, c’est magique.

 

On va ensuite deux jours dans le cratère du volcan à côté du lac Batur. C’est un paysage surnaturel : il y a un autre volcan dans le grand cratère de 14 km de long (on appelle ça une double caldeira), et la récente éruption de 1974 a laissé un immense champ de lave noire solidifiée derrière elle ; on le traverse en scooter, on se croirait sur une autre planète.

 

La fin approche à grands pas, on reprend la route de Kuta pour rendre le scooter et on passe notre dernière nuit sur l’île.

Puis après une journée à flâner dans les rues et les boutiques de la ville, on reprend l’avion pour Darwin et la suite de nos aventures…

 

 

Le souvenir le plus agréable pour nous restera la cuisine locale.

Tous nos repas se déroulent dans les « warungs », petits étals de nourriture ambulants ou pas, ce qu’on y mange est juste délicieux. Il ne faut cependant pas trop regarder l’hygiène !

On découvre beaucoup de nouveaux plats et de nouvelles saveurs.

Parmi nos préférés, il y a le saté (brochette de viande sauce cacahuète caramel), le gado gado (mix de légumes assaisonnés et pimentés), le fameux nasi campur (plat national composé de riz, légumes et viande, mais on ne mange jamais deux fois le même car chaque warung adapte la recette à sa façon) ainsi que de nombreux beignets, tofu et tempeh. Chez les locaux, on mange souvent pour 10 000 roupies par personne, soit moins de 1 €.

 

 

L’ENVERS DU DECOR, à lire avant d’entreprendre un voyage à Bali !!!

 

Après vous avoir fait partager tout ce qui nous a plu, on va maintenant vous parler du reste, pour que vous ne soyiez pas, comme nous, déçus une fois sur place.

 

Bali, avec ses 3,5 millions d’habitants (et 2 millions de touristes par an) est une île surpeuplée. Les gens ne sont pas du tout respectueux de l’environnement et tout est juste dégueulasse… Ainsi, bords de route, trottoirs, rivières, forêts, plages et chemins de randonnée ressemblent souvent à des décharges publiques.

Le développement touristique dans tous les lieux prisés a fortement changé la mentalité des Balinais : nous sommes (les blancs) des vaches à lait. On est sans cesse harcelé par les vendeurs et, d’ailleurs, on a remarqué que quand on passe, tout le monde à quelque chose à vendre, ça devient très très lourd, surtout devant l’insistance de certains.

 

Dans tous les marchés de villes touristiques, et surtout Ubud, les prix sont multipliés par 5 ou 6. Donc, même après négociation, ça reste très cher ! Solution : ne rien acheter là.

 

A Kuta, tous les « authorized money changer » ayant un bon taux de change sont des voleurs. Ils vous arnaquent et si vous contestez le change, ils ne veulent plus faire la transaction, l’info fait le tour de la rue en 5 minutes et l’ambiance devient malsaine.

On a repéré l’arnaque, été voir la police mais elle est corrompue et ferme les yeux. Conseil : échanger dans les money changer légaux, avec personnel en uniforme et remise d’un reçu.

 

Il y a partout 2 tarifs : prix locaux et prix touristes. Il y a beaucoup de « péages » sur les routes touristiques ne visant que les touristes et la plupart des randonnées sont également payantes.

Dans beaucoup d’endroits, après avoir payé, payé et encore payé, en partant on vous en redemande pour le parking.

 

Parmi les pires lieux que l’on ait visités :

·      Temple Besakih : un groupe vous attend à l’entrée, vous demandant une donation exorbitante, ensuite, des soit-disant guides vous empêchent la visite si vous n’en prenez pas un et dans tous les cas l’entrée dans les temples est réservée aux locaux. En repartant, on s’est vu bloqué à la sortie pour payer un ticket … d’entrée !! Un bon mouton docile aurait donc payé 300 000 roupies de donations, 50 000 roupies de guide, 15 000 roupies de billet d’entrée et enfin, 2 000 roupies de parking, soit 367 000 roupies (presque 40 € !) pour un site beau mais en aucun cas exceptionnel !

·      Mont Gunung Batur : une petite mafia, le HPPGB (sorte d’association de guides du Mont Batur), s’est installée au pied du volcan et interdit l’ascension à toute personne voulant monter sans un de leurs guides (300 000 roupies après une longue négociation) alors qu’en théorie, on a le droit de monter sans guide. Mais ils se montrent agressifs. Au final, on est resté en bas.

 

Les derniers jours ont été les plus pénibles et ces 17 jours à Bali se sont révélés être très très longs. Voilà donc pourquoi on ne reviendra pas à Bali et pourquoi on est contents de rentrer à Darwin !

 

 

On ne veut pas décourager les futurs vacanciers pour Bali, l’île est très jolie et dans les petits bleds pas touristiques, les gens sont gentils et souriants.

Les reportages TV font peut-être rêver mais ils ne montrent pas la face cachée.

 

Dernier conseil : fuyez les zones touristiques, vous découvrirez le vrai Bali !!

 

Sur ce, un spécial poutou à chacun d’entre vous et à bientôt pour la suite de la grande aventure…

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